"Nos résultats ont montré qu'une puberté précoce pouvait être un nouveau facteur de risque indépendant du diabète de type 2 chez les hommes", note la chercheuse Jenny Kindblom. "Etant donné le risque apparent plus élevé chez les garçons qui démarrent leur puberté avant l'âge moyen de 14 ans, nous estimons que 15% de moins d'hommes qui ont été diagnostiqués au cours de l'étude auraient développé un diabète de type 2 s'ils n'avaient pas démarré leur puberté précocement."
"Il est possible que le fait de démarrer sa puberté jeune puisse entraîner une accumulation excessive de graisse abdominale, ce qui en retour, augmente les facteurs de risques cardiométaboliques: tension artérielle élevée, diabète et niveaux anormaux de lipides."
"Ces résultats renforcent l'idée qu'une puberté précoce fait partie d'une trajectoire défavorable au cours de l'enfance et de l'adolescence, et qu'un IMC plus élevé à la fois avant et après la puberté y contribue. Un suivi continu du développement de la taille et du poids au cours de l'enfance mais aussi de l'adolescence est important et pourrait aider à identifier les individus qui affichent un risque accru", explique le professeur Kindblom.