Les coursiers à vélo sillonnent les grandes villes depuis de nombreuses années et leur présence est encore plus massive depuis la crise du coronavirus. Pour autant, leur statut reste toujours aussi précaire, estime le syndicat du transport UBT.
Dans un livre noir qu’elle présentera mardi au cours d’une conférence européenne, l’organisation dénonce l’absence de concertation sociale et de représentation au sein des différentes plateformes actives en Belgique.
Les trois acteurs majeurs du secteur des livreurs de repas, Takeaway.com, Deliveroo et UberEats, sont dans le collimateur de l’UBT. Si le premier s’en sort un peu mieux que ses concurrents notamment parce qu’il paie ses coursiers à l’heure et non à la commande, le syndicat socialiste déplore l’absence de concertation sociale au sein des deux premières sociétés.