Après onze matches sous la gestion de Scott Parker à la tête du Club de Bruges, les interrogations restent plus nombreuses que les réponses. Sur cette période, le Bruges version Parker n’a gagné que deux fois (2 victoires, 3 défaites, 6 nuls), subissant plus de buts (16) qu’il n’en a marqué (12) pour seulement deux clean sheets. Le bilan chiffré est insuffisant mais plus que les statistiques, ce sont les idées de jeu, entre confusion, incompréhension et absence, qui posent problème.
Vendredi dernier, lors du naufrage ostendais, le non verbal du coach en disait long sur la morosité ambiante. Pour la 1re fois depuis son arrivée, le technicien anglais est apparu résigné. Comme si l’ampleur de la tâche était un fardeau trop lourd à porter.
Sur papier, l’effectif "blauw en zwart" reste le meilleur de Belgique mais sur le terrain l’ex milieu de terrain de Fulham n’a toujours pas réussi à donner à son équipe cohérence et personnalité. Les principes de jeu ne sautent pas vraiment aux yeux… Le positionnement de certains, le choix des autres font débat. L’état de forme des cadres inquiète aussi, les leaders techniques n’arrivent pas à tirer le collectif vers le haut. Le groupe donne l’impression de voyager en plein flou, d’avoir perdu ses repères comme si la fin de cycle était proche…
En déformant une formule rendue célèbre, aujourd’hui la Ferrari ressemble plutôt à une Twingo.
Scott Parker dit connaître les lacunes de son équipe mais à présent il doit absolument et rapidement trouver les solutions.