"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" susurre Ben Parker à son neveu Peter alors que les deux hommes devisent au milieu d’une avenue new-yorkaise. Celui qui deviendra Spider-Man gardera toujours avec lui ce mantra prophétique, pour lui servir de guide entre le bon et le mauvais. Scott Parker, cet homonyme à l’autre bout de l’Atlantique, en a reçu un grand, de pouvoir. Celui de diriger le club le plus puissant du football belge, une machine qui a enchaîné trois titres de champion de Belgique et s’est qualifié, sous la houlette de son prédécesseur Carl Hoefkens, pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. L’ancien milieu de terrain élégant de Premier League est pourtant loin de convaincre depuis son arrivée en Venise du nord. En concédant le partage face au rival honni du Cercle (2-2), il a alimenté son bien triste bilan. En neuf rencontres, il n’en a remporté qu’une, pour six partages et deux défaites. "On vient de faire deux pas en arrière, c’est inacceptable", a-t-il commenté en conférence de presse, pendant que Simon Mignolet reconnaissait que le Cercle aurait mérité la victoire.
Pour Philippe Albert, il n’y a pas le choix : "Il faut un choc psychologique à Bruges"
Emission La Tribune
Scott Parker est-il toujours l’homme de la situation au Club Bruges ? Avec neuf points pris sur 24 possibles, le coach...