Unia remarque que dans les faits en rapport avec l'orientation sexuelle, la violence y est beaucoup plus présente. "Les dossiers pour homophobie que nous traitons à Unia comportent des actes de haine, par exemple des coups et blessures, dans près de 43 % des cas. Et malheureusement, ces chiffres ne constituent que la partie émergée de l'iceberg : nous plaidons pour un meilleur encodage du motif homophobe (éventuel) dans les systèmes d'enregistrement de la police et du ministère public", explique Patrick Charlier.
Le centre milite également pour un accompagnement plus spécifique des victimes, notamment au niveau de la police, des parquets et des autorités, bien que certains guichets dédiés existent déjà dans quelques commissariats. Cependant, il estime qu'il faudrait aller plus loin pour éviter les classements sans suite.