"Je suis en finale et je n’arrive pas à y croire", a réagi, radieuse, la Londonienne Emma Raducanu, après sa nouvelle démonstration encore pleine de maîtrise.
Leylah Fernandez a de son côté lutté bien plus dur contre la Bélarusse N.2 mondiale Aryna Sabalenka. Comme au 3e tour lorsqu’elle a fait sensation, en éliminant la tenante du titre Naomi Osaka (3e) pourtant à deux points d’une victoire que tout le monde attendait. Comme en 8e et en quart pour se débarrasser de l’Allemande Angelique Kerber (17e) et de l’Ukrainienne Elina Svitolina (5e).
"Je ne sais absolument pas comment j’ai fait ! Je dirais que c’est grâce au public new-yorkais. Il m’a aidée aujourd’hui. Il m’a soutenue. Ce sont des années et des années de travail, de larmes, de sang et de sacrifices. Je suis tellement contente d’être en finale", s’est-elle exclamée de joie Leylah Fernandez.
Raducanu contre Fernandez, c’est la première finale entre teenagers dans un Majeur, depuis celle de l’US Open remportée en 1999 par Serena Williams, alors âgée de 17 ans, aux dépens de la Suissesse Martina Hingis, 18 ans à l’époque. On leur souhaite de connaître la même glorieuse carrière.
En attendant, il faudra bien qu’une nouvelle championne ajoute son nom au palmarès de l’US Open samedi. Raducanu paraît la plus impressionnante, elle qui est partie de si loin dans le tournoi pour franchir chaque tour avec une facilité et une autorité déconcertantes. La Britannique pourrait d’ailleurs aussi devenir la première à s’imposer à Flushing Meadows sans perdre un set depuis Serena Williams en 2014. Fernandez a elle fait preuve d’une capacité de résistance et de réaction dans des situations compromises qui interdisent de la sous-estimer.
Une chose est sûre, le talent et l’insouciance ont d’ores et déjà triomphé à Flushing Meadows.