La société pharmaceutique Johnson & Johnson a demandé l'autorisation de l'agence américaine des médicaments, la FDA, pour commercialiser une dose de rappel de son vaccin contre le coronavirus. Une étude a montré l'efficacité d'une deuxième dose de vaccin contre une contamination. (Le vaccin Johnson & Johnson ne nécessitait en principe qu'une seule dose pour offrir une protection suffisante).
Johnson & Johnson a joint à cette demande les résultats d'une étude clinique aux États-Unis montrant qu'une dose de rappel, administrée 56 jours après la première, offre une protection de 94% contre les formes modérée et grave de la maladie
La FDA a annoncé la semaine dernière qu'elle prévoyait une réunion avec ses conseillers scientifiques externes sur l'éventualité d'autoriser une dose de rappel de Johnson & Johnson et de son concurrent Moderna.
Si une deuxième dose de Johnson & Johnson est approuvée, des millions d'Américains et Américaines pourraient se voir attribuer cette dose supplémentaire. Ce rappel a déjà été opéré fin septembre chez près d'un demi-million de citoyens - notamment des personnes de plus de 65 ans - avec une troisième dose du vaccin Pfizer.
Certains experts remettent en question l'utilité des doses de rappel. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a en outre appelé à un moratoire jusqu'à ce que davantage de personnes vivant dans des zones du monde moins favorisées soient vaccinées.