La question de la vaccination des adolescents et des enfants contre le coronavirus fait l’objet de nombreuses publications sur la toile et les réseaux sociaux. Si pour les personnes âgées ou les personnes présentant des comorbidités, la balance bénéfices-risques de la vaccination contre le Covid-19 est positive, ce n’est pas le cas pour la plupart des adolescents en bonne santé. Pour les moins de douze ans, des études sont en cours du côté de Pfizer et Moderna. Par ailleurs, d’autres arguments sont mis en avant par les autorités pour inciter les plus jeunes à se faire vacciner, soulevant ainsi des questions de société.
Cet article a été mis à jour le jeudi 8 juillet suite à l'autorisation par les ministres de la Santé d'ouvrir la vaccination des 12-15 ans et pour ajouter des déclarations d'Anne Tilmanne, membre de la Taskforce pédiatrique belge Covid-19.
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Si la campagne de vaccination contre le coronavirus s’était concentrée d’abord sur les personnes âgées et les personnes à risques, la question de la vaccination des plus jeunes est de plus en plus présente dans les débats, notamment en raison de la montée en puissance du variant Delta.
Dans les groupes anti-vaccins actifs sur les réseaux sociaux, de nombreuses publications dénoncent une "instrumentalisation des enfants et des adolescents". En France, plusieurs pétitions ont été mises en ligne et une cagnotte a été lancée pour financer des actions "contre la vaccination des enfants" et "toutes personnes étant très peu touchées par les formes graves".