Le premier ministre britannique est, on le sait, un homme au style haut en couleur. Adepte des déclarations tonitruantes et des postures atypiques en politique, inclassable, il a frappé un grand coup dans le ciel de Londres, hier. Alors que les îles britanniques font face en ce moment à une importante recrudescence des contaminations (à cause du variant indien, dit delta), le chef d’Etat annonce un " jour de la liberté " pour le 19 juillet. Dans deux semaines, bye-bye le masque en intérieur et les restrictions. Tout en arguant que "la pandémie est loin d’être terminée", et mettre en garde contre une "désobéissance heureuse", il veut passer d’une phase de "diktat universel du gouvernement" à "une confiance dans la responsabilité individuelle".
Pourquoi une telle stratégie ? " Bojo " (le surnom de l'ancien maire de Londres) joue-t-il avec le feu ? Tentatives de réponses.