Pourquoi une phase test ?
"Pour être sûr que notre processus est optimisé." selon Inge Neven, directrice du service Hygiène de la Cocom (l’institution bi communautaire qui s’occupe de la santé à Bruxelles).
Et cela marche car les inscriptions se sont ouvertes mardi soir et 650 enfants ont déjà été inscrits pour la vaccination. Cinquante enfants seront vaccinés aujourd’hui.
Kylian a 9 ans, il était dans les premiers à se faire vacciner ce matin : "Ça s’est bien passé, l’infirmier m’a donné le vaccin avec le schtroumpf et ça ne fait pas mal. " Une bonne chose de faite pour sa maman : "Kylian a quelques problèmes de santé, il est vulnérable, on l’a vacciné pour me rassurer et pour sauvegarder les enfants à l’école, les copains, la famille. Pour nous c’était très important, surtout pour Noël."
Une vaccination infantile rodée
"La vaccination des enfants reste un acte volontaire. Il n’y a pas vraiment de bénéfices individuels, sauf pour les enfants avec des facteurs de comorbidité mais il s’agit davantage de protéger les autres" selon Inge Neven, directrice du service Hygiène de la Cocom, qui rappelle également que "plus de 4 millions d’enfants ont déjà été vaccinés dans le monde".
Le processus de vaccination est simple. "C’est la même que pour beaucoup d’autres vaccins que les enfants reçoivent pour les maladies infantiles. Les enfants reçoivent le même vaccin que les adultes mais dans une moindre dose, Pfizer a conditionné les flacons avec des doses pédiatriques. Il n’y a pas de précaution à prendre. Il est possible que l’enfant ait ensuite un peu de température, qu’il soit un peu flagada pendant un ou deux jours. Pour apaiser un peu les symptômes, les parents peuvent donner un perdolan ou un neurofen." rassure le Dr Kenneth E Coenye, directeur médical des cliniques Saint-Jean.
Tout est fait pour mettre les enfants à l’aise, ils sont accueillis par une équipe dédiée et dans une infrastructure adaptée, dans le thème des schtroumpfs au centre Pacheco.