Valentine Grandjean a 27 ans, elle est ce qu’on appelle une battante. À 21 ans, on lui diagnostique un cancer. À 23 ans, elle subit une amputation de la jambe droite. Totalement abattue dans un premier temps, Valentine va rapidement reprendre le chemin du sport et de la vie.
Sur sa route, elle croise des membres de l’ASBL Leg’s Go, c’est grâce à ces contacts et ces discussions que la jeune femme va se rendre compte qu’elle peut recommencer le sport et vivre beaucoup de choses normalement. Malgré quelques difficultés et la perte de quelques classements au tennis, retrouver ce sport est libérateur et salvateur pour Valentine, qui y retrouve une forme de normalité. Un sport où elle peut soit évoluer avec les valides, soit en chaise roulante, il n’existe pas de "catégorie intermédiaire".
Difficile encore pour elle de porter une jupe dans le monde de tous les jours, par contre la jeune femme a nettement moins de complexes à ce que l’on voit sa prothèse sur les courts. Il faut dire qu’elle en jette pas mal, raquette à la main. Quand elle joue au tennis, Valentine rayonne et en impose, inspirant bien plus le respect que la compassion.
Les petits défis, c’est ce qui rythme désormais sa vie. Elle compte participer aux prochains interclubs de tennis, tenter l’aventure d’un semi-marathon, alors qu’elle a déjà essayé le ski nautique. Rien n’est impossible pour Valentine Grandjean. Il faut dire qu’elle l’avoue, du haut de ses 27 ans, elle a déjà un lourd bagage. De ceux qui vous font apprécier la vie à sa juste valeur et croquer chaque moment à pleines dents.