Chris Hopson note d’abord qu’il y a certes une augmentation du nombre de lits occupés dans les hôpitaux, mais qu’on en est à Londres, épicentre d’Omicron, au tiers du pic de janvier 2021, et pour l’Angleterre au quart du pic (8487 contre 34.336 en janvier).
Mais surtout, lui qui est en contact avec les différentes directions rapporte qu’un grand nombre parmi eux sont des asymptomatiques admis pour d’autres raisons et testés positifs à l’hôpital, et qui n’ont pas besoin d’être oxygénés. L’augmentation d’hospitalisés avec Covid s’expliquerait donc en partie simplement par la plus grande circulation du virus dans la société.
Et quand on examine le total des hospitalisations, "celles-ci n’ont pas augmenté en une semaine dans nos hôpitaux", rapporte-t-il.
Par contre, il souligne un souci qui pourrait être identique en Belgique : "la combinaison d’absences du personnel, de reports de soins, de services de soins d’urgence très chargés et des campagnes de vaccination exercent une pression importante" sur les hôpitaux.
Mais il est frappé que "les directeurs généraux, sur base des données actuelles, pensent que les absences du personnel liées à l’Omicron peuvent être un plus grand défi que le nombre de patients gravement malades liés à l’omicron qu’ils doivent traiter": "Si la trajectoire actuelle des absences du personnel covid est maintenue, ces pressions augmenteront considérablement. Dans ce contexte, même un nombre relativement faible de cas supplémentaires de covid apportera de grandes difficultés.."