Il est encore prématuré de parler de "virus sexuellement transmissible" au sein de groupe de personnes, des recherches sont en cours à ce sujet, selon le Dr Soentjens. L'infection a le plus souvent été signalée en Afrique, mais elle a désormais gagné l'Europe, et notamment la Belgique, où trois cas ont été confirmés.
Les "simples" varioles avaient été éradiquées dans les années septante à la suite d'une campagne mondiale de vaccination. "Les personnes ayant été vaccinées sont également protégées contre celle du singe, qui a moins virulente que les autres", affirme le spécialiste de l'IMT.
La société Bavarian Nordic dispose d'un vaccin spécifique. "Il pourrait être utilisé chez le personnel soignant ou chez les personnes ayant eu un contact à risque", estime le Dr Soentjens.
L'IMT a par ailleurs reçu l'autorisation d'analyser des tests PCR, pour lesquels sont prélevés des échantillons sur la peau. Cela permettra à l'Institut de rapidement détecter et isoler les cas positifs. Jusqu'à présent, les échantillons devaient être envoyés aux Pays-Bas pour être analysés.
Les patients infectés par le virus doivent s'isoler, c'est-à-dire ne pas avoir de contact jusqu'à ce que les lésions soient guéries.
Les contacts à haut risque, comme les cohabitants et les partenaires sexuels, sont invités à surveiller leur état pendant 21 jours pour détecter les symptômes - compte tenu de la période d'incubation - et ne doivent pas être mis en quarantaine.