Son évolution est inquiétante mais pas question de parler aujourd’hui d’urgence sanitaire mondiale. C’est en substance ce que le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, annonce dans un communiqué publié sur le site de l’agence des Nations Unies, après avoir réuni des experts de la variole du singe (Orthopoxvirose simienne) en fin de semaine.
Des cas de cette maladie endémique en Afrique centrale et de l’Ouest se sont développés en Europe depuis le début du mois de mai : plus de 3040 cas sont confirmés dans 47 pays.
Le comité d’urgence réuni jeudi dernier est interpellé par l’évolution de ce qu’il faut appeler – sans être alarmiste – une épidémie. Il va de pair avec un appel à une intensification des actions de santé publique pour contrer la hausse des cas de variole du singe, une maladie généralement bénigne.