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Vendée Globe 2024 : Denis Van Weynbergh a bouclé son budget, il rêve de devenir le premier belge à terminer la course

Vendée Globe 2024, Van Weynbergh budget

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Denis Van Weynbergh a récemment conclu un accord de partenariat avec D’Ieteren Group. Une bulle d’air financière qui va permettre au skipper ottintois de préparer le Vendée Globe 2024 en toute sérénité, avec un objectif, devenir le premier belge à terminer cette course au large en solitaire, sans assistance et sans escale.

C’est avec un énorme sourire, que Denis Van Weynbergh nous accueille dans sa maison à Ottignies. L’homme d’affaires au long cours est soulagé.

Après plusieurs années de recherche de sponsors, il a réussi à embarquer avec lui D’Ieteren Group, une société belge qui veut aider Denis à réaliser son rêve : "Ce partenariat nous apporte beaucoup de sérénité et beaucoup de confiance. Et on sait que sur un projet comme le Vendée Globe, 80 à 90% du boulot c’est en amont, à savoir le travail à terre. Le fait d’avoir bouclé le budget permet à présent de travailler sur le bateau et de l’équiper au mieux pour qu’il soit prêt à attaquer ce Tour du monde. Ce qui est surtout important pour moins c’est que je ne dois plus me battre pour aller chercher des sous".

 

1,6 million d’euros, le plus petit budget du Vendée Globe 2024

Pour le Vendée Globe, Denis Van Weynbergh pourra compter sur un budget de 1 million 600 euros, hors prix du bateau : "Nous, on restera le plus petit budget du Vendée Globe, avec un million 600 mille euros. Les équipes qui veulent gagner le Vendée Globe ont des budgets qui varient entre 15 millions et 17 millions d’euros, bateau compris".

Denis Van Weynbergh a acheté son bateau en 2018, suite à la vente de sa société de courrier express. C’est un Imoca, un monocoque de 60 pieds, racheté à Nandor Fa. Le skipper hongrois avait participé à deux Vendée Globe avec ce bateau. Ce nouveau sponsoring permettra aussi d’assurer l’Imoca du skipper belge : "Jusqu’ici le bateau était en RC et pas en omnium. Donc si je perdais le bateau je perdais mon investissement. Pour l’année du Vendée Globe la prime d’assurance va s’élever à 100.000 euros. Ce sont des budgets conséquents mais quand on n’a pas de budget c’est la première ligne de dépense qu’on fait sauter même si cela représente un gros risque".

"Je veux devenir le premier belge qui boucle le Vendée Globe"

Sur le plan purement sportif, le but de Denis Van Weynbergh est simple, devenir le premier Belge à boucler le Vendée Globe : "Un autre skipper belge, Patrick de Radigues, avait pris le départ à deux reprises, malheureusement il n’a jamais réussi à terminer la course. Nous, on veut, enfin non, nous, on va terminer le Vendée Globe. Tout ce qu’on construit depuis trois ans c’est avec l’objectif d’arriver à terminer la course".

Pour boucler le Vendée Globe, le skipper brabançon devra jongler entre le curseur fiabilité et le curseur performance : "On sait que ceux qui veulent gagner le Vendée Globe, ils mettent le curseur performance en tête de banc. Ils prennent des risques. Par exemple, ils ne prennent pas toujours toutes les pièces de rechange, parce que c’est du poids. Nous, on va prendre les pièces même si c’est un peu de poids parce qu’on veut terminer le Vendée Globe".

Dans les mois qui viennent, Denis Van Weynbergh participera à 5 transats et à des courses annexes, pour aller chercher sa qualification pour cette course mythique : "C’est peu comme si on était avant les Jeux olympiques et qu’on devait aller chercher des minima. On est dans le même contexte. Et puis moi je ne me voyais pas aller au Vendée Globe en arrivant 6 mois avant et faire deux ronds dans l’eau pour arracher ma qualification. Et dans la foulée attaquer un tour du monde en solitaire et sans escale, entre 80 et 90 jours de mer. Donc l’ensemble de ces courses est une très bonne préparation".

Le départ du Vendée Globe est prévu le 10 novembre 2024, aux Sables d’Olonne.
 

 

 

Vendée Globe 2024, Van Weynbergh objectif

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