Le gouvernement vénézuélien et l'opposition sont parvenus samedi à des "accords partiels" lors de leur deuxième journée de négociations à Mexico, dont l'objectif principal est de garantir la participation des opposants à Nicolas Maduro aux élections régionales de novembre.
"Nous avons travaillé principalement sur des accords partiels, surtout liés au sort du peuple vénézuélien", a déclaré le président de l'Assemblée nationale du Venezuela et chef de la délégation gouvernementale, Jorge Rodríguez, à l'issue des discussions de samedi.
Le gouvernement est "très attentif" à toutes les garanties économiques qui ont été "arrachées, bloquées, volées, soustraites au peuple du Venezuela", a-t-il ajouté, alors que le président Nicolas Maduro cherche une levée partielle sinon totale des sanctions en échange de concessions à l'opposition.
Plus tôt, la délégation de l'opposition avait déclaré s'attendre à des "accords rapides" avec les représentants du gouvernement.
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Ces accords "chercheront à atténuer la crise, mais la crise vient de problèmes de fond très graves, d'un modèle qui a échoué au Venezuela et qui ne reconnaît pas l'ordre démocratique et l'ordre constitutionnel", a déclaré avant la rencontre le chef de la délégation de l'opposition, Gerardo Blyde. C'est "un processus qui commence, qui est dur, complexe", a-t-il ajouté.
"Nous sommes au Mexique à la recherche d'un accord de salut national pour répondre à l'urgence, obtenir les conditions pour des élections libres et équitables et le sauvetage de notre démocratie", a tweeté de son côté le chef de l'opposition Juan Guaido, qu'une cinquantaine de pays reconnaissent comme président en exercice.