Les organismes proposent d’accroître le degré de transparence des contrats de remboursements des médicaments. Ainsi, les parties publiques des contrats seront publiées sur le site web de l’Inami. "Nous voulons que la décision de rembourser un médicament repose davantage sur des connaissances scientifiques et des données précises et actualisées. Les entreprises elles-mêmes devraient également faire plus d’efforts pour clarifier scientifiquement l’effet bénéfique de leur médicament", explique l’Inami.
En outre, alors qu’auparavant, les médicaments pouvaient être remboursés pendant une durée indéterminée, ceux-ci pourront faire l’objet d’un remboursement durant trois ans maximum. Le contrat de remboursement pourra être prolongé une fois pour une durée de trois ans.
Ces contrats bloquent parfois l’arrivée de médicaments génériques sur le marché. Désormais, un an avant l’expiration de la période de protection d’un médicament, un appel sera lancé aux fabricants de médicaments génériques ou biosimilaires afin de leur demander si ces derniers veulent introduire un dossier de remboursement. Ils recevront donc une indication sur les prix au moment où ils entreront sur le marché, pour permettre une concurrence plus saine. "L’ambition c’est d’accélérer l’accès à des médicaments innovants, mais aussi aux médicaments génériques pour tous les besoins. Il faut répondre aussi vite que possible aux besoins qui existent et auxquels des thérapies pharmaceutiques peuvent apporter une réponse." ajoute Fanck Vandenbroucke.
Ces fabricants recevront des informations relatives au remboursement envisagé par la Commission de remboursement des médicaments (CRM), à l’expiration du contrat avec le médicament original.
Les patients devraient aussi mieux être pris en compte. Un nouveau Conseil des Patients va être mis en place. Ils pourront ainsi faire mieux entendre leur voix sur les besoins médicaux non satisfaits.