Les autorités verviétoises s’interrogent notamment sur l’adéquation entre les valeurs du festival Libertad, un événement "qui se veut porteur de sens, et d’engagement en faveur des valeurs d’égalité, d’antiracisme, de solidarité et de citoyenneté", et celles de Médine "un artiste aux multiples polémiques".
"Médine, c’est une certaine lecture de la laïcité. C’est une certaine approche des dynamiques entre groupes sociaux. Et c’est une certaine conception de la place que peut encore avoir, en 2022, un mot comme "pédéraste"", souligne le communiqué en faisant référence aux textes polémiques de l’artiste. "Il serait bien qu’à l’avenir la défense de la cause (du festival) ne soit pas desservie par la recherche d’un succès de fréquentation."
Il serait bon que tout le monde considère désormais la polémique comme close
Le communiqué mentionne en outre des "dysfonctionnements" internes, la "majorité des membres du collège ayant appris la programmation de Médine par Médine lui-même".
"Il serait bon que tout le monde considère désormais la polémique comme close", conclut le collège communal verviétois.
Jeudi après-midi, une trentaine de sympathisants de la FGTB ont manifesté devant l’hôtel de ville verviétois afin de pousser les autorités communales à maintenir la présence du rappeur à l’affiche de Libertad.