Si on résume : durant 99,9% de notre Histoire, les Humains ont préféré considérer que la vache qui tirait la charrue n’avait ni souffrance ni conscience, c’était plus commode. Et il faudra attendre 1976 pour que les animaux soient enfin reconnus comme des êtres sensibles. Et pour en arriver, par exemple, à L’Espagne reconnaissant depuis peu les animaux de compagnie, comme membres à part entière du ménage.
Avancées positives, certes, qui ne doivent cependant pas nous faire oublier les impacts désastreux de notre passion pour l’animalité de compagnie.
Passion qui équivaut pour nourrir l’Europe des Chiens et des Chats à l’équivalent de pollution de 12 millions de voitures en circulation par an ; Passion qui, si les Chiens et les Chats du monde entier, formaient une Nation, serait la 5e plus grosse consommatrice de calories, juste derrière les USA, la Chine, le Brésil et la Russie. Passion qui permet, voire entretient, le massacre de près de 500 millions d’oiseaux par an, en Europe, par nos félins adorés.
Des enjeux aussi cruciaux qu’invisibles, et au milieu : le métier de vétérinaire qui loin de faire le jeu de nos exagérations, prend soin du vivant et suffit en soi à donner un début leçon.