Vincent Kompany est apparu détendu devant la presse à la veille du quatrième match des Mauves en playoffs. Anderlecht reçoit l'Antwerp ce jeudi, après l'éclatante victoire bruxelloise (0-4) au Bosuil lors du match "aller" dimanche dernier.
Mais pas question pour coach Kompany de dévoiler ses cartes : "En playoffs 1, tout ce que je peux garder pour moi, je garde pour moi (plutôt que de mentir)", sourit l'entraîneur bruxellois, interrogé sur la présence d'Hendrik van Crombrugge entre les perches au prochain match. Le gardien, gêné au dos, avait fait l'impasse sur le match du week-end, bien suppléé par le jeune Bart Verbruggen.
Kompany s'est même mis à la place des journalistes quelques instants, en estimant que tous les articles intéressants devraient plutôt être écrits... après le match. "Tellement de choses peuvent se passer, pour nous, pour l'Antwerp, pour Bruges, pour l'Union. J'ai l'impression qu'on sera peut-être dans une réalité totalement différente. Là c'est un peu trop tôt". C'est ce qui s'appelle un joli dribble, avant même d'aborder les questions à propos de l'Antwerp et de rejeter la pression sur l'adversaire : "Je connais les caractères et les personnalités dans le vestiaire anversois. On peut citer Radja Nainggolan et Faris Haroun par exemple. Ce sont des joueurs d'expérience qui savent réagir dans des moments comme ceux-ci. A eux de se livrer."