Jupiler Pro League

Vincent Kompany réagit aux rumeurs qui l’envoient à Burnley : "Pour moi, seul compte Anderlecht actuellement"

Vincent Kompany réagit aux rumeurs de Burnley : "Il y a de l’intérêt à gauche et à droite, c’est normal… mais pour moi, seul compte Anderlecht actuellement"

© BELGA

Par Erik Libois

Balayé en ouverture des Champions Play-Offs par l’Union St-Gilloise, Anderlecht doit réagir dimanche contre le Club Bruges. En conférence de presse cet après-midi, Vincent Kompany a préfacé ce Topper… et réagi aux rumeurs qui l’envoient déjà à Burnley, où la place de coach est vacante.

The Telegraph l’annonçait ce matin : Vince The Prince fait partie de la short-list des dirigeants de Burnley, qui viennent de limoger leur entraîneur.

Je m’attendais forcément à cette question, mais je ne m’occupe que d’Anderlecht et du match de dimanche " a botté en touche Vincent Kompany. " En cette période de l’année, beaucoup de rumeurs circulent et de nombreux coaches sont cités un peu partout. Je sais comment ça va, j’entends tout… même des blagues du 1er avril (sic). J’étais en Angleterre la semaine passée pour recevoir un ‘truc’ (sic) (NDLA : son intronisation au Hall of Fame de Premier League) et dans cette industrie du jeu, certains ont trouvé intéressant de me placer dans les cotes… (sic) Il y a de l’intérêt à gauche et à droite, c’est normal, mais vous me connaissez : je suis quelqu’un de très privé, je ne joue pas dans ce jeu… Tout ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est Anderlecht, son présent, son futur et son potentiel de progression… cette saison et l’année prochaine. J’ai toujours fonctionné comme ça, c’est le fil rouge de ma carrière. On joue Bruges dimanche et je me mets dans la peau d’un supporter : aujourd’hui, on ne doit parler que de ce match. "

Vincent Kompany réagit aux rumeurs de Burnley : "Il y a de l’intérêt à gauche et à droite, c’est normal… mais pour moi, seul compte Anderlecht actuellement"
Vincent Kompany réagit aux rumeurs de Burnley : "Il y a de l’intérêt à gauche et à droite, c’est normal… mais pour moi, seul compte Anderlecht actuellement" © BELGA

" J’ai très mal dormi après l’Union… "

D’autant que ce match succède à la défaite cuisante des Mauves à l’Union St-Gilloise, où le Sporting a livré une prestation famélique.

Je le sais bien davantage que vous… et j’ai très mal dormi après ce match, bien plus qu’après la défaite en finale de Coupe ! On n’a pas joué un match du niveau des Play-Offs 1 : on a même été mauvais mais il ne faut pas tout jeter et oublier tout ce qu’on a fait jusqu’ici. L’année passée, on avait la plus jeune équipe de D1A, on était présent dans les grands matches au point de vue du contenu, mais on a raté trop de matches contre des équipes plus petites, jouant en bloc bas. On a solutionné cela cette année : on a pris 5 points de plus, on a marqué 20 buts de plus, il y a une vraie progression… et je ne veux pas m’arrêter sur la photo d’un ou deux matches ratés. Seulement, en play-offs, il n’y a pas que le jeu, il y a aussi d’autres paramètres qui font la différence… Dimanche, contre Bruges, on devra tous aller à la guerre ! "

" Pour avoir de la qualité, il faut investir "

Au lendemain de la défaite au Parc Duden, le Président d’Honneur anderlechtois Marc Coucke s’était fendu d’un tweet assassin. En substance : " comment, en deux matches (NDLA : la défaite en Coupe et le revers à l’Union), jeter à la poubelle les bénéfices d’une saison entière... "

Marc Coucke et Vincent Kompany
Marc Coucke et Vincent Kompany © BELGA

Chacun a le droit de s’exprimer et je respecte son avis… mais c’est le sien " commente Kompany. " Moi, je reste conséquent comme je le suis depuis le premier jour de la saison : on a travaillé sur le jeu et sur les automatismes… mais j’ai aussi dit que les résultats étaient le reflet des moyens financiers. On peut regarder les grands clubs de chaque pays, le Bayern Munich, Manchester City, Ajax ou encore le Celtic… mais pour avoir de la qualité, il faut investir, et cher. Ici à Anderlecht, le temps est à l’économie et à la créativité, c’est comme ça… On peut toujours mettre en avant les contes de fée comme l’Union cette année ou Ostende l’an dernier, mais ce n’est pas réaliste. Moi, je reste calme et enthousiaste : mes joueurs ont été fantastiques cette saison. Demandez à Genk et à Gand : ils ont plus d’argent que nous… mais ils ne sont pas en Champions Play-Offs. "

" Le football-champagne ne suffit plus… "

Droit de réponse donc dimanche, face à un Club Bruges qui reste sur… 9 victoires consécutives.

" Si Sergio Gomez sera là ? Je ne suis pas capable de le dire, c’est une course contre-la-montre… Mais comme on l’a vu au dernier match, tous les détails vont compter… donc je ne vais pas vous le dire. (clin d’œil) Sauf si tous les autres coaches de ces Champions Play-Offs communiquent ouvertement aussi ! (Il sourit) Comme vous avez vos antennes au sein du club, vous savez que les joueurs ont provoqué un meeting en début de semaine pour tout se dire. Des moments pareils, je veux dire des défaites pareilles, peuvent aider à se rapprocher et à créer une culture de bloc. Les leaders doivent faire en sorte que tout le monde soit affûté au quotidien… mais une fois sur le terrain le week-end, c’est tout le monde qui doit montrer de la détermination. Aujourd’hui, Anderlecht ne gagne plus des matches en étant à 50 ou à 60% : avant, on pouvait parfois être nonchalant mais aujourd’hui, le football-champagne ne suffit plus. On doit se battre ! On verra dimanche si le message est passé : dans ce sens-là, c’est peut-être notre chance que ça s’est passé au premier match, et pas au 2e ou au 3e… La défaite à l’Union n’était peut-être pas une si mauvaise chose… "

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous