Le tribunal du travail du Brabant wallon a rendu son jugement dans l’affaire opposant une professeure de biologie, Caroline Nieberding, à son employeur, l’UCLouvain. Il reconnaît les violences psychiques subies par la plaignante sur son lieu de travail et condamne l’université à prendre différentes mesures pour mettre un terme à cette situation.
Caroline Nierberding se disait victime de violence au travail en raison de son genre et de harcèlement moral. Elle accusait l’université de ne pas prendre les mesures adéquates et même de laisser la situation se détériorer. En agissant de la sorte, selon elle, l’UCLouvain se rendait elle-même coupable de violence et de harcèlement. Le tribunal lui a donc donné raison, suivant ainsi l’avis de l’auditorat.