À l'occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, le collectif BADASS (Bitches Against Daddy’s rules And Social Standards) interpelle à nouveau les représentant·es politiques sur la présence de l'œuvre Searching for Utopia, de Jan Fabre, dans l'espace public.
Pour rappel, l'artiste a fait l'objet d'une condamnation pour des faits de violence, harcèlement, comportements sexuels inappropriés sur le lieu de travail et attentat à la pudeur sur une personne.
Aux yeux du collectif, "le maintien par les autorités communales, dont les Engagé·es, de l’autoportrait d’un homme condamné pour violences sexuelles dans un des endroits les plus emblématiques de Namur et de la Wallonie contribue à la banalisation des violences que subissent les femmes et minorités de genres. Les Engagé.es disent se préoccuper des inégalités de genre, mais maintiennent un symbole de ces inégalités dans l'espace public. Il est temps que les autorités communales trouvent des solutions concrètes contre les violences sexistes, notamment en permettant l'appropriation de l'espace public par les femmes et minorité de genre".
No comment
Joint ce matin, le Président des Engagé·es et bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, nous a répondu "qu'il ne souhaitait pas réagir, ni donner de l'importance ou du crédit à ce genre d'action".
Le tag a été effacé en fin de matinée.