Will Still est descendu de son petit nuage. Invaincu lors de ses 17 premiers matches de Ligue 1 avec Reims, l’entraîneur a connu un mois d’avril plus compliqué avec trois défaites consécutives dont la dernière en date sur la pelouse de Clermont dimanche (1-0).
Un revers difficile à avaler pour le jeune trentenaire, qui était particulièrement remonté après la rencontre. "Ce n’est pas du dépit, c’est de l’énervement. On m’a dit il y a quelques semaines que je devais essayer de me canaliser, de peser mes mots, de trouver un moyen de me canaliser. C’est ce que j’essaye de faire, mais je vous jure qu’au fond de moi, ça me rend complètement fou", a-t-il lancé.
Pas facile d’être entraîneur…
Et d’enchaîner : "J’ai envie de péter toutes les portes qu’il y a en face de moi. Je ne vais pas le faire, je vais rester calme. Le tempérament du roux et de l’Anglais qui ressort, j’essaye de le canaliser au mieux. À partir du moment où tu prépares pendant toute une semaine un match auquel tu t’attends, mais que tu te tires une balle dans le pied après quatre secondes et demie. J’essaye de faire passer le message aux joueurs, de les remobiliser. Pas facile d’être entraîneur, j’apprends, l’équipe apprend, c’est le principal".
Le Stade de Reims, onzième à 5 journées de la fin, aura l’occasion de se reprendre à domicile le week-end prochain face à Lille.