On y donne le "la" depuis six décennies : sous les dorures du Grand Palais des Festivals de Salzbourg, rivalisent chaque été de talent les plus célèbres artistes, soucieux d’inscrire leur légende dans ce temple de la musique.
Exceptionnelle acoustique pour une scène magistrale : tout n’est que démesure dans cet écrin inauguré le 26 juillet 1960 et où se succèdent les représentations des "Salzburger Festspiele". Ce festival d’opéra, de théâtre et de musique classique qui fête cette année ses 100 ans.
De Placido Domingo à Luciano Pavarotti, les plus belles voix ont été acclamées aux anciennes écuries épiscopales à la façade tricentenaire, devenues au fil des ans le "saint des saints" de l’art lyrique.
"Que cette salle ait vu le jour relève pourtant du pur miracle", souligne la présidente du festival, Helga Rabl-Stadler, à l’occasion d’une visite en coulisses accordée à l’AFP fin juin.
Alors que la maison s’affaire pour préparer un très attendu "Don Giovanni" de Mozart, mis en scène par Romeo Castellucci à partir de lundi, elle rappelle l’histoire de ce bâtiment unique qui forme un ensemble avec les deux salles attenantes plus petites : la "Maison pour Mozart" et le "Manège des rochers".