Viva for Life

Viva for Life : "A l’école, c’est parfois leur seul repas de la journée", une institutrice de Liège témoigne

"A l’école, c’est parfois leur seul repas de la journée"

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Un de nos journalistes, David Wathelet, s’est rendu dans une école implantée dans une cité en région liégeoise. Il a recueilli des témoignages bouleversant d’institutrices et d’enfants de 4e, 5e et 6e primaire pour Viva for Life.

Midi, la sonnerie retendit dans les couloirs de l’école. Les enfants se pressent à la cantine. "Qui veut de la soupe ?", demande Madame Delphine. Pour de nombreux élèves, ce temps de midi est absolument indispensable.

Il y en a pour certains où c’est le seul repas de la journée. Certains enfants n’ont pas à manger dans leur mallette en arrivant ou alors ils ont des repas pas très équilibrés.

Avec le cœur serré, certains élèves expliquent qu'"il y a des parents qui n’ont pas les moyens d’acheter du pain et du salami pour les tartines. Moi, ça me fait un pincement au cœur parce que normalement il faut que tout le monde ait au moins une tartine pour se nourrir". Un autre ajoute : "parfois, je leur donne mes collations".

Loading...

Pas de vêtements chauds pour l’hiver

Elodie est institutrice de 1re primaire d’une classe de 10 élèves dont la moitié vit sous le seuil de pauvreté. "Concrètement, on le voit par les enfants qui n’ont pas toujours des vêtements corrects ou tout simplement des vêtements chauds". Delphine se souvient d’une élève venue à l’école en jupe par 4 °C. "Elle avait des chaussures sans chaussette et elle était morte de froid. Ici, on a des vêtements qu’on récupère à gauche à droite et on lui a mis un petit legging, mais c’est difficile".

Un des élèves prend la parole et raconte la situation d’un de ses camarades : "Il y a un garçon qui ne vient presque jamais à l’école parce qu’il a tout le temps des habits déchirés ou il porte les mêmes habits chaque jour". Un autre précise aussi que "sa maman, quand elle fait une machine à lessiver, ça lui coûte trop cher. Je vois qu’il est un peu triste. Ça me fait beaucoup de peine".

Loading...

La détresse est de plus en plus grande

Cette triste réalité, 1 enfant sur 4 à Bruxelles et en Wallonie doit la subir. Delphine constate que la situation est de mal en pis, aggravée par la crise que la Belgique traverse. "La situation devient de plus en plus compliquée. Les gens n’en peuvent plus. Il y a des enfants qui restent à la garderie car il n’y a plus de chauffage à la maison ou parce qu’on a un compteur à budget et qu’on n’a pas de sous pour remettre l’électricité. Ce sont des enfants qui n’ont plus d’eau… On essaye un maximum avec les collègues de leur offrir un cadre où ils sont en sécurité. C’est vraiment ça le plus important parce que ça doit être une espèce d’échappatoire pour eux".

Grâce à Viva for Life, depuis 10 ans, nous pouvons sensibiliser et donner aux associations les moyens d’accompagner les enfants précarisés. Cette année, on compte à nouveau sur vous car les besoins sont encore plus importants.

Loading...

Jusqu’au 31 décembre 2022, tout don de minimum 40€ vous donne droit à une déduction fiscale de 45%.

En faisant un don de 100€ par exemple, vous paierez en réalité 55€.

Inscrivez-vous à la newsletter Viva for Life

Le temps de l’opération, suivez nos animateurs dans le cube de Viva for Life et soyez informé des défis réalisés.

Articles recommandés pour vous