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Viva for Life : "Je me prive de soins de santé pour que le petit puisse avoir à manger"

"Je me prive de soins de santé pour que le petit puisse avoir à manger"

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Notre journaliste, Sophie Mergen s’est rendue chez "Parent’Elles" à Charleroi. Elle y a rencontré Céline, maman solo qui élève seule son petit garçon de 2 ans et demi. Ayant elle-même grandi en famille d’accueil, elle ne peut pas compter sur le soutien de ses proches et se retrouve seule avec des fins de mois compliquées tant psychologiquement que financièrement.

Pour Céline la vie n’est pas facile, elle est maman d’un petit garçon de deux ans et demi que le papa n’a jamais reconnu. En Fédération Wallonie Bruxelles, un tiers des familles sont monoparentales, comme Céline. Les parents solos doivent assumer seul les responsabilités, sans aide. Ces familles monoparentales risquent deux fois plus de basculer dans la pauvreté.

Lors de sa rencontre avec la journaliste Sophie Merghem, Céline, explique qu’avec sa seule source de revenu, elle doit payer le loyer, les charges et qu’après il ne lui reste que très peu pour vivre "même un bête pain, c’est parfois compliqué". Alors pour faire des économies et nourrir son fils, Céline limite ses dépenses personnelles.

Même le médecin, quand je sais éviter d’y aller, je n’y vais pas, le dentiste, pareil, ce sont des trucs qui coûtent super chers donc je me prive à ce niveau-là, niveau santé pour que le petit puisse avoir à manger. Je ne vais jamais en sortie, je ne vais jamais boire un verre, enfin voilà tout ça je le mets de côté pour que le petit ne manque de rien.

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À force de sacrifier ses besoins personnels, Céline explique qu’elle ne vit plus "on n’a plus notre rôle de femme parce qu’avant d’être une maman on est une femme".

Une situation qui est loin d’être facile tous les jours car au-delà des problèmes financiers, la précarité vous enferme dans la solitude.

Se retrouver toute seule, ne parler à personne, ne voir personne, tout ça mis ensemble fait que psychologiquement c’est dur à gérer. On se noie dans les émotions et c’est vrai qu’à certains moments ça déborde et on a envie de pleurer et de se mettre dans un coin pour ne pas que l’enfant nous voie craquer.

Notre journaliste a rencontré Céline à Charleroi, chez "Parent’Elles" un service de l’asbl “Comme chez nous” financé par Viva for Life, qui accueille et accompagne des personnes sans-abri, depuis l’accueil d’urgence jusqu’à la mise en logement durable, en prêtant une attention particulière aux femmes et à leurs enfants.

Avec "Parent’Elles", Céline peut confronter ses difficultés et s’entraider avec d’autres femmes qui partagent sa situation.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, plus de 80.000 enfants de 0 à 6 ans sont touchés par la pauvreté. Avec les crises consécutives, c’est pire !

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