Les résultats montrent que dans les quartiers où davantage d'arbres avaient été plantés, les taux de mortalité (décès pour 100.000 personnes) étaient plus faibles. D'après leurs conclusions, chaque arbre planté était associé à une réduction significative de la mortalité non accidentelle et cardiovasculaire (respectivement de 20% et 6%), en particulier chez les hommes, ainsi que chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Le taux de mortalité était deux fois plus faible si les arbres avaient été plantés 11 à 15 ans auparavant.
Une observation qui fait sens pour les chercheurs dans la mesure où les grands arbres sont plus à même de contrer des facteurs de mortalité tels que la pollution atmosphérique, la hausse des températures et le bruit. "Nous avons observé cet effet à la fois dans les quartiers verts et dans les quartiers moins verts, ce qui suggère que la plantation d'arbres dans les rues est bénéfique pour les uns comme pour les autres", conclut Geoffrey H. Donovan, co-auteur de l'étude.