À première vue, les résultats sont encourageants puisqu’ils indiquent des réductions significatives de la consommation de gaz résidentiel des ménages un an après l’intervention d’isolation thermique. Mais ces bénéfices semblent avoir une durée de vie limitée, qui se résume à quelques années.
Les économies d’énergie réalisées grâce à l’installation d’une isolation des combles disparaîtraient deux ans après.
Les chercheuses qui ont dirigé les travaux précisent que pour l’isolation des murs creux, le bénéfice durerait quatre ans.
"Il convient de souligner que l’impact de l’adoption de ces mesures varie considérablement en fonction du niveau de privation des zones dans lesquelles se trouvent les ménages et de l’existence de vérandas dans les ménages", ajoutent ces dernières.
L'étude conclut que "des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour comprendre les raisons de l'absence d'effets à plus long terme qui pourraient être liés à la dégradation de la technologie et/ou aux aspects liés au comportement des occupants".