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Voici la véritable histoire des Pirates

La véritable histoire des pirates

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Par Ariane Denis via

Figures populaires de la littérature et du cinéma, les pirates ont écumé les mers aux XVIIe et XVIIIe siècles. Autour de fouilles dirigées par l’archéologue Jean Soulat sur l’épave du Speaker et les vestiges du repaire du pirate John Bowen, un éclairage sur l’histoire de la piraterie maritime dans l’océan Indien. Entre légendes et réalité, ils nous emmènent à la rencontre des princes des mers et de leurs redoutables vaisseaux...

Leurs jambes de bois, leur soif de richesse et leurs navires chargés d'or ont fait d'eux des personnages mythiques.

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Les pirates sont depuis toujours des héros populaires. Mais qui étaient réellement ces hommes ? Sont-ils seulement des marins cachant des trésors au fond des baies ou de violents brigands ? Quelle est la réalité de leur quotidien, l'importance de leur trafic ? Jusque-là, très peu d'épaves de bateaux pirates avaient été retrouvées et la vie de ces hommes restait mystérieuse... A l'île Maurice et dans la baie de l'île Sainte-Marie, à Madagascar, des archéologues étudient les restes du navire d'un pirate célèbre et cherchent, à terre, des traces d'habitations. 

 

La véritable histoire des pirates un documentaire de Stéphane Bégoin à voir sur la Une le dimanche 01 janvier à 14h25. Et à revoir sur AUVIO durant 90 jours

Une Plongée captivante

Qui étaient ces flibustiers qui sillonnaient les mers aux XVIIe et XVIIIe siècles pour s’emparer des cargaisons des navires marchands dont ils croisaient la route ? Que faisaient-ils de leurs butins et où se cachaient-ils à terre pour échapper à la justice ? À partir de l’étude du Speaker et d’archives conservées dans différents musées et institutions – à l’île Maurice, en France, en Espagne, en Angleterre et aux États-Unis –, Stéphane Bégoin (Naachtun, la cité Maya oubliée, L’invention du luxe à la française) accompagne l’archéologue Jean Soulat sur deux de ses campagnes de fouilles dans l’océan Indien. Illustrée par de superbes animations graphiques et étayée par les éclairages d’experts (historiens, conservateurs, biologiste, géophysicienne spécialiste des investigations aériennes...), il nous invite à une plongée captivante dans l’histoire méconnue de la piraterie maritime, qui accompagna l’essor du commerce maritime entre l’Europe et l’Asie.

Du corsaire au pirate

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Au XVIe siècle, la criminalité maritime sévissait dans les Caraïbes et le golfe du Mexique. S’estimant lésées par le partage du monde entre l’Espagne et le Portugal, la France et l’Angleterre chargent des corsaires d’y attaquer leurs vaisseaux qui convoient d’Amérique du Sud de l’or, de l’argent, mais aussi du tabac, de la canne à sucre ou des bois exotiques. Les corsaires conservent la moitié des butins, l’autre étant réservée à leur Couronne respective. Au début du XVIIe siècle, de nouvelles alliances sont scellées entre les grandes nations d’Europe et les navires corsaires sont désarmés. Migrant vers la mer Rouge et l’océan Indien, certains d’entre eux reprennent du service pour leur propre compte : les voilà pirates. Profitant de l’essor du commerce européen avec l’Orient, ils s’emparent des navires marchands des compagnies des Indes portugaises, anglaises, néerlandaises ou françaises qui transportent de riches cargaisons en provenance d’Inde, de Chine ou d’extrême Orient. 

Des héros populaires… fantasmés 

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Depuis L’île au trésor de Robert L. Stevenson, la littérature puis le cinéma ont fantasmé la figure du pirate, exaltant sa vie aventureuse dans des contrées exotiques. Un imaginaire bien loin de la réalité qui a souvent éclipsé la face plus sombre de ces marins, rudes, libres, souvent cruels, mais aussi la violence de leurs destins. Selon les historiens, un pirate ne pouvait espérer poursuivre ses activités plus de deux ou trois ans. Aux conditions de vie déplorables en mer (scorbut, épidémies…) s’ajoutaient la dureté des combats d’abordage au cours desquels beaucoup étaient blessés. Désignés comme des criminels par les justices européennes, ils étaient en outre pourchassés et pendus lorsqu’ils étaient capturés. 

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