C’est vrai qu’il n’y avait pas de coordination entre toutes les zones de police bruxelloises, mais cela va devenir une priorité.
Beaucoup de gens pensent que les vols de vélo ne sont pas une priorité de la police. Cette mentalité est en train de changer. Guillaume Henaut, Commissaire Zone de Police Bruxelles Nord nous avoue : " C’est vrai qu’il n’y avait pas de coordination entre toutes les zones de police bruxelloises, mais cela va devenir une priorité "les vols de vélos". Nous sommes en train de mettre sur pied un groupe de travail au sein de la police, "Ulock", pour que, dans chaque commissariat bruxellois, les plaintes soient traitées de la même façon. Les procédures seront harmonisées."
A partir du moment où le dépôt de plainte est déposé, la police peut faire beaucoup.
Coordinateur de ce groupe de travail, Guillaume Henaut aimerait que tous les gens portent plainte, car cela ferait avancer les choses : " Il y a un chiffre noir qui correspond à l’entièreté des vélos volés et sur lequel nous n’avons aucune vue et cela ne facilite pas notre travail. A partir du moment où le dépôt de plainte est déposé, la police peut faire beaucoup, les collègues peuvent intervenir. L’idéal, c’est de pouvoir attraper le voleur en flagrant délit. Pour le recel, c’est plus compliqué."
Un receleur est aussi important qu’un voleur.
"Le circuit du recel est un domaine inexploré chez nous" , confirme l’Institut Vias. "Or, si vous n’avez pas de receleur, vous n’avez pas de voleurs. Un receleur est aussi important qu’un voleur."
Une traque difficile qui devrait être étudiée à loupe pour tenter d’enrayer les vols de vélo.