L'IA est déjà utilisée dans les phases de diagnostics et de suivis pour plusieurs types de cancer : le cancer du sein, le mélanome et le cancer du poumon.
En juillet 2019, une étude publiée dans la revue scientifique américaine Archives montrait que l'intelligence artificielle de Google, LYNA, pouvait détecter les métastases d'un cancer du sein plus efficacement que les pathologistes. Cette étude propose d'utiliser l'algorithme pour améliorer les diagnostics et réduire notamment le nombre de faux négatifs. Le collectif européen Desiree travaille sur cet usage.
Mais l'apprentissage profond se décline aussi dans le traitement d'images. Dans le cas du mélanome, l'Inserm précise qu'une base de données de 50.000 images minimum est nécessaire pour entraîner l'algorithme à identifier les signes de la pathologie.