Le gouvernement fédéral lors de son contrôle budgétaire a décidé que la frontière linguistique entre la Flandre et la Wallonie ou Bruxelles ne pourra plus être invoquée comme motif pour refuser un emploi vacant. Il s’agit d’une mesure qui se veut moins incitative, mais plus contraignante pour les demandeurs d’emploi.
Cette décision est censée encourager la remise à l’emploi et lutter contre la pénurie de main-d’œuvre. Les statistiques prouvent que le nombre de Wallons travaillant dans le nord du pays augmente, mais pas assez selon les autorités.
En 1985, 20.000 travailleurs wallons travaillaient en Flandre. Près de 40 ans plus tard, ils sont environ 54.000, selon les dernières statistiques. Même si la mobilité professionnelle est en augmentation entre toutes les régions, il reste encore trop de postes vacants.