Recruter étant toujours un pari, vu les enjeux financiers s’élevant souvent à plusieurs milliards d’euros par mission, vu aussi les risques et les aléas que comportent les voyages spatiaux, les agences doivent dégoter la perle rare. Une perle d’un type très spécial, car contrairement à ce qui se passe sur notre bonne vieille terre, pour réussir dans l’Espace, il faut être intelligent en entier, c’est-à-dire de la tête aux pieds.
Ces profils étant tellement rares d’ailleurs qu’il se pourrait bien que les recruteurs du futur s’intéressent moins à vous, qu’à votre progéniture.
Comme Alyssa Carson, jeune américaine, férue d’espace depuis ses 4 ans et repérée au début de son adolescence, qui se prépare, avec la Nasa, à devenir la première femme sur Mars. À seulement 17 ans, elle possède déjà son diplôme d’entrée en formation d’astronaute, ainsi que de solides compétences en robotique et en propulsion. Elle apprend le français, l’espagnol, le mandarin. Et se construit psychologiquement et physiquement avec pour seul objectif : réaliser son rêve ! Pour ça, elle va même jusqu’à déclarer se contraindre à des relations amoureuses passagères, histoire de ne pas s’accrocher et prévoit de ne pas avoir d’enfant avant son retour de Mars, soit en 2037.
►►► Vous voulez postuler ? C’est ici ►►► comment postuler à l’ESA
Si donc vous rêvez de devenir astronaute, si vous avez entre 27 et 37 ans et que vous ne mesurez pas plus d’1 mètre 90 (les cabines spatiales étant exiguës), cette campagne de recrutement est probablement votre dernière chance.