La pollution de l’air extérieur, tout le monde connaît. Mais la pollution intérieure fait beaucoup moins parler d’elle ! Et pourtant, nous passons 90% de notre temps en intérieur, et notamment dans nos espaces de travail. Jeudi 11 novembre, une étude a été publiée dans la revue scientifique "Environmental Research Letters." Des scientifiques d’Harvard ont suivi 302 employés de bureau dans six pays différents (la Chine, l’Inde, le Mexique, la Thaïlande, les Etats-Unis et le Royaume-Uni) sur une période d’un an. L’expérimentation s’est arrêtée en mars 2020 avec les confinements liés à la pandémie de Covid-19.
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Les participants avaient entre 18 et 65 ans et travaillaient au moins trois jours dans un bureau, où ils avaient leur propre poste permanent. Dans chacun de ces bureaux, un capteur a été placé pour mesurer en temps réel les concentrations en particules fines de moins de 2,5 micromètres ainsi que le dioxyde de carbone, la température et l’humidité. Les participants réalisaient des tests cognitifs à certains moments programmés à l’avance, ou lorsque les niveaux des polluants tombaient en dessous ou excédaient certains seuils. Exemple : ils devaient identifier correctement la couleur utilisée pour écrire un mot désignant une couleur différente (par exemple le mot " rouge " écrit en vert), ou réaliser des additions et soustractions simples.