Vuelta

Vuelta – Christian Prudhomme en visite à Bilbao : "Le Pays basque a demandé le Tour de France pendant 30 ans !"

Par Jérôme Helguers avec Cédric Hamiet

Dans la zone départ de la 6ème étape de la Vuelta, devant le grand stade de football de l’Athletic Club de Bilbao, nous croisons un Christian Prudhomme tout sourire. Libéré de la pression du Tour de France, le patron de la Grande Boucle est venu sur le Tour d’Espagne en repérages puisque l’édition 2023 du Tour s’élancera de Bilbao et du Pays basque.

"Ici c’est une histoire de ferveur, de passion et d’amour, sans aucun doute. Dans les meilleurs publics du monde, il y a les Belges, on a découvert le public danois et il y a évidemment le Pays basque !", confie le patron du Tour de France.

"La spécificité ce sont ces côtes avec des pentes très raides. Un décor formidable avec des collines, des montagnes et aussi la mer. La passion pour le cyclisme est extraordinaire et on le voit d’ailleurs ici aussi sur cette Vuelta".

"Nous sommes en contact avec le Pays basque depuis longtemps et le grand départ a été annoncé il y a une bonne année déjà. Ce qui m’a frappé dans cette candidature c’est que, en fait, tous les ans, depuis 1992 et le départ de San Sebastian, le gouvernement basque, la province de Biscaye et la ville de Bilbao ont écrit pour dire qu’ils voulaient à nouveau un grand départ. Tous les ans pendant 30 ans ! On va donc y revenir et j’en suis absolument ravi. L’organisation basque était présente au Danemark, ils ont vu la ferveur et je leur ai mis la pression en leur disant : vous savez ce qu’il vous attend !", explique Christian Prudhomme.

Le directeur de la Grande Boucle souffle après un mois de juillet bien chargé, comment a-t-il digéré ce Tour ? "Il a fallu en digérer deux, avec le Tour féminin, il y avait une semaine supplémentaire pour une bonne partie de l’organisation. Mais quand tout se passe bien voire très bien, ça rend heureux. Le succès du Tour a été phénoménal, avec des Français qui étaient là mais un peu derrière, avec des gens qui sont devant et qui ont un nom imprononçable. Vous vous moquez de nous avec 'Vout Vent Naert', etc. Même si ces noms sont imprononçables pour les Français, le succès populaire est phénoménal ! C’est ce qui me fascine le plus ! Les noms ne sonnent pas français mais le succès était là", conclut Christian Prudhomme.

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