Alejandro Valverde participe à sa 16ème et dernière Vuelta. Au terme de la saison, le coureur de 42 ans prendra sa retraite. Un Tour d’Espagne qu’il traverse comme un jubilé et avec un énorme pincement au 'corazón'.
Chaque départ doit lui procurer une fameuse dose d’émotion. Le matin, sur le podium signature de la Vuelta, Alejandro Valverde reçoit son ovation quotidienne. Dans quelques semaines, le champion espagnol ne sera plus coureur professionnel alors il profite de chaque instant. Les organisateurs du Tour d’Espagne lui rendent un bel hommage, tout comme son équipe Movistar qui a sorti un maillot spécial où l’on peut lire les principales lignes de l’immense palmarès d’Alejandro.
Moins sous pression que dans le passé et un peu plus en roue libre, Valverde est pourtant toujours aussi demandé et sollicité par la presse espagnole, les sponsors et le public. À tel point qu’il est très compliqué d’obtenir son interview. Après plusieurs demandes infructueuses, nous avons choisi de nous tourner vers quelqu’un qui le connaît très bien. Le Français Yvon Ledanois est aujourd’hui directeur sportif chez Arkéa-Samsic, mais dans le passé, de 2008 à 2012, il a dirigé Valverde pendant cinq ans à la Caisse d’Épargne et chez Movistar. Il évoque tout d’abord un coureur très respectueux. "C’est un garçon très simple, humain et respectueux du staff et de ses coéquipiers. J’ai de nombreux souvenirs avec lui parce qu’il est attachant. C’est la marque des grands champions".