Le Maroc a réussi l’exploit des huitièmes de finale en éliminant l’Espagne aux tirs au but sur une panenka d’Achraf Hakimi. Après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, le Maroc devient la quatrième nation africaine à atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.
Walid Regragui est devenu à cette occasion le premier entraîneur africain à atteindre le stade des quarts de finale. Le coach marocain était évidemment très fier de la prestation de ses joueurs : "Je pense qu’on a fait un match énorme. Tactiquement, les gars ont suivi le plan. Ils n’ont pas lâché. C’était dur. J’ai dit qu’ils allaient nous fatiguer et on a tenu jusqu’aux penaltys. On savait qu’on avait un des meilleurs gardiens au monde, qu’il pouvait nous faire gagner aux penaltys. On n’a pas joué pour les penaltys parce qu’on a des occasions. Mais bravo à eux, on rentre dans l’histoire, surtout pour le peuple marocain. Je suis heureux".
"J’ai dit qu’à un moment donné en Afrique il fallait qu’on soit ambitieux. Et c’est ce qu’ont cru les gars, je leur ai mis ça dans la tête, qu’on pouvait. Et pourquoi pas gagner la Coupe du monde ? Même si ça, ça va être dur parce qu’on a laissé beaucoup d’énergie. Mais on a un cœur, de l’énergie et il y a de l’amour. Vous gagnez des matchs et franchement bravo", a ensuite expliqué Regragui avant de tomber dans les bras de Bono, véritable héros de la séance de tirs au but.