Walter Astral aime jouer d’une sorte de banjo qui sonne totalement oriental dans vos compo… C’est quoi l’histoire derrière cet instru ?
Tristan : Son histoire d’origine est marrante, c’était le banjo de mon père qu’il a eu à ses 20 ans. C’était l’instrument le plus bruyant qu’il ait trouvé pour faire la fête. Il vient du sud-ouest, c’était pour faire entre autres les Bandas ! Il faisait énormément de bruit avec son banjo, qui, apparemment a toujours sonné comme une casserole. Mais il s’avère que pour faire de la mélodie, il avait quand même un truc… Ceci dit, il a vieilli pendant 30 ans dans un grenier, pris l’humidité et est devenu encore plus naze.
Tino : Du coup, pendant le confinement, quand on était enfermé ensemble, on jamait avec tout et n’importe quoi et on a commencé à vider progressivement les stocks d’instruments autour de nous. On est tombé sur ce banjo incroyable et on a tripé sur son côté un peu detuné, qui a un côté un peu sitar et on a décidé de construire une chanson autour. Le morceau "Le feu" est né.
Aucune réf orientale mais à postériori, on a appris que le banjo était utilisé dans des formations de musiques traditionnelles turques, marocaines… Il est à la fois utilisé dans la country aux Etats-Unis et en Turquie aussi il a sa place dans les musiques d’instruments traditionnels. Tout est affaire de gammes et des suites d’accords que tu choisis.