Les Etats-Unis ont imposé vendredi de nouvelles sanctions financières à un "réseau" lié au programme de drones iraniens, accentuant leur pression sur l'Iran avant la reprise des négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire.
Le Trésor américain a promis dans un communiqué de "continuer à réclamer des comptes à l'Iran pour ses actes irresponsables et violents", alors que Téhéran est accusé par Washington d'utiliser ses drones pour alimenter de multiples conflits au Moyen-Orient.
Deux sociétés qui soutiennent le programme de drones des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, sont visées par ces sanctions.
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Le général Saeed Aghajani, qui supervise le commandement des drones des Gardiens, et qui était déjà sur une autre liste noire américaine, est également frappé par ces nouvelles mesures punitives, ainsi que le général Abdollah Mehrabi, un autre haut responsable de cette armée d'élite iranienne.
Leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis sont gelés et l'accès au système financier américain leur sera barré.
La Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, "a utilisé des drones létaux et favorisé leur prolifération auprès de groupes soutenus par l'Iran", dont le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien et les rebelles Houthis yéménites et en Ethiopie, selon le Trésor.
Ces sanctions interviennent au moment où l'Iran a annoncé être prêt à reprendre en novembre les négociations indirectes avec les Etats-Unis pour sauver l'accord censé l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire, suspendues depuis juin.