Le balbutiant "Africa Conservation and Communities Tourism Fund" (ACCT), mené par des investisseurs et des défenseurs de l'environnement, espère lever quelque 75 millions de dollars pour financer les opérateurs de safari à travers le continent. USAID a déclaré s'engager à verser 2,5 millions de dollars pour réduire les risques et donner un coup d'accélérateur au fonds, dont pourraient bénéficier environ 44000 personnes. L'ACCT travaillera avec des opérateurs de safari au Botswana, au Kenya, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Zambie.
Une note sur le projet publiée plus tôt cette année par l'organisation de conseil en investissements Impact Align souligne que les opérateurs d'écotourisme ont été ravagés par les restrictions de voyage liées au Covid-19.
"Le sort de millions d'hectares de terres et de vie sauvages sont en jeu", explique Impact Align.
"Si les opérateurs ne parviennent pas à se remettre d'aplomb financièrement, des terres sauvages qui étaient auparavant protégées seront exposées à de forts risques de destruction, ce qui ne ferait qu'empirer la santé de la planète, exacerberait le changement climatique et priverait des populations locales d'opportunités d'emploi", ajoute l'organisation.
Lors du sommet à Washington, les Etats-Unis ont dévoilé leur intention d'investir presque 55 milliards de dollars en Afrique pour améliorer les infrastructures de santé, promouvoir les énergies renouvelables et repousser la faim.