L’enquête publique a débuté la semaine dernière et se clôturera le 6 avril. L’idée n’est pas encore de modifier radicalement la physionomie du centre-ville. Dans un premier temps, il faut déterminer quelle zone sera dévolue à tel type d’activité dans un périmètre donné : commerce, piste cyclable, habitat ou encore parking. C’est ce qu’on appelle une zone d’enjeu communal et c’est l’objet de cette enquête.
Une première étape cruciale
Florence Reuter, la bourgmestre de Waterloo, ne veut pas que le centre-ville, un des meilleurs élèves de la province, s’endorme sur ses lauriers.
"Le centre-ville est, effectivement toujours dynamique et attractif mais on doit pérenniser cette activité. C’est valable pour pas mal d’endroits à Waterloo mais le centre est vieillissant, explique la Bourgmestre. Nous n’avons pas de jolis endroits pour se promener ou boire un verre en terrasse. Il faut rénover tout cela, créer un espace de convivialité et un espace de vie agréable. Pour éviter qu’une fois les magasins fermés, on se retrouve dans une zone dangereuse. Il faut qu’il y ait effectivement de la vie et aussi des habitations pour permettre de faire le lien avec les quartiers résidentiels".
L’idée est de rendre plus convivial le centre-ville dynamique, mais traversé par une route à grand passage, la chaussée de Bruxelles.
Florence Reuter : "la zone d’enjeu communale va se fixer des zones mais il ne s’agit pas d’un permis d’urbanisme donc il n’y a pas de projet architectural. C’est vrai que la priorité aujourd’hui est de travailler sur l’arrière des galeries Wellington qui est aujourd’hui un parking qui ne ressemble pas à grand-chose". Il faut pouvoir redessiner cet espace. Une fois approuvé par la Région Wallonne, on pourra travailler sur un permis d’urbanisme ".