West Side Story, un remake du "musical" signé Steven Spielberg qui ne vaut pas l’original

"West side story", composé par Leonard Bernstein, est le "Roméo et Juliette" de William Shakespeare transposé dans le New York des années 50, dans un quartier pauvre sur l’île de Manhattan. Un quartier qu’on commence à détruire pour construire ce qui deviendra le Lincoln Center – un centre culturel où sont basées une douzaine de compagnies artistiques – avec d’autres immeubles de luxe. Un quartier habité entre autres par la communauté portoricaine. Un quartier où coexistent non sans mal ni heurts d’autres communautés. Un quartier disputé par deux bandes rivales, les Sharks et les Jets.

Un soir, ces deux bandes décident de se battre pour déterminer qui régnera en maître sur le quartier. Mais Tony, ex-leader des Jets, tombe follement amoureux de Maria, la sœur de Bernardo le chef des Sharks. Cette passion pourrait mettre un terme aux rivalités des bandes. Encore faut-il que Tony et Maria se fassent entendre.

Montée à Broadway en 1957, West Side Story de Leonard Bernstein et du regretté Stephen Sondheim, qui en signe les paroles, est adapté au cinéma en 1961. C’est cette adaptation cinématographique qui popularisera les chansons immortelles, comme "Maria", "Tonight" et "America".

Et cette version de 1961, auréolée de 10 oscars, n’a pratiquement pas pris une ride. Sa mise en scène est tout aussi étonnante que précise et léchée. Ses propos (entendus dans ses chansons) sont toujours d’actualité comme les différents entre communautés, le vivre-ensemble, la dénonciation du patriarcat, etc.

Disney a sorti ces derniers mois trois films portés par des premiers rôles féminins forts.

Le film "Cruella" revient sur la jeunesse de Cruella Denfer, la méchante de la saga des "101 Dalmatiens". Nous sommes à Londres, dans les années 70, en pleine vague punk rock. C’est là que nous faisons la connaissance d’Estrella, une voyoute talentueuse résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et la voilà basculant du côté obscur de la Force. C’est à la fois drôle et gentiment déjanté avec une Emma Stone parfaite en (gentille) méchante. Et puis surtout vous découvrirez à travers une scène très violente et difficile, pourquoi Cruelle déteste les dalmatiens.

"Mulan" où l’histoire de cette jeune fille – dont le nom signifie Magnolia en mandarin -, qui prend la place de son père dans l’armée chinoise pour combattre les Huns. L’Empereur de Chine a demandé que dans chaque famille un garçon soit mobilisé pour servir le pays contre cette invasion. Comme elle est fille unique, Mulan voit son père, vieux et malade, partir pour l’armée. À moins qu’elle ne se déguise en homme pour un subtil échange… Ce classique inspiré d’une légende chinoise avait déjà été adapté en dessin animé par les Studios Disney en 1998 avec succès. Dans cette version live, on oublie les chansons et on oublie le dragon Mushu pour beaucoup plus de réalisme et des combats spectaculaires.

Le dernier portrait est celui de "Black Widow", la super-héroïne de l’univers Marvel incarnée par Scarlett Johansson. Dans ce film éponyme, on découvre les origines de Natasha Romanoff et les raisons pour lesquelles est devenue la tueuse professionnelle de la Chambre Rouge, une organisation secrète russe.

De l’humour et de l’action, voilà le programme de ce nouvel épisode de la grande saga Marvel, soit le 24e film (sur 27) de l’univers cinématographique Marvel (démarré en 2008 avec le premier "Iron Man").

Tous ces portraits, ces héroïnes, ces histoires, sont à rajouter en DVD et/ou en Blu-ray sur votre liste du Père Noël !