Le nouvel an n'est pas loin. L'excitation est à son comble. Même si la période et les normes se prêtent mal aux farandoles, big bisous et bamboches sous la couronne de gui, le compte à rebours suit son cours : l'album promis par Wet Leg se rapproche. À l'écoute des premiers signaux envoyés par le duo anglais, c'est déjà le pogo dans les têtes du monde entier. Quelque part entre maintenant (Billy Nomates, Dry Cleaning, Sleaford Mods) et avant (The B-52's, ESG, Delta 5), les sons propagés depuis l'île de Wight promettent des lendemains qui chantent. "C'est amusant toutes ces références. Parce que nous avons grandi en écoutant les disques des Kings of Leon, des Black Keys ou des Strokes", confie Hester Chambers, moitié de Wet Leg. "Plus récemment, nous avons découvert The Garden et The Chats, un trio punk australien, super bien", poursuit sa complice Rhian Teasdale. Le duo se connaît depuis les années collège. Pas toujours à deux, elles ont étudié la musique et participé à diverses formations acoustiques. "De mon côté, j'avais aussi un projet solo", indique Teasdale. "Je jouais des trucs calmes et souvent très tristes au piano. Je sentais que j'avais besoin d'autre chose. J'avais envie de travailler en équipe, de m'amuser. Mais je ne voyais pas trop comment m'y prendre..."