22 février 1973 au matin, l'Amérindien Russel Means et ses amis du American Indian Movement (AIM) frappent un énorme coup. Ils occupent le site de Wounded Knee, dans la réserve indienne de Pine Ridge. Un lieu où subsiste le traumatisme des centaines de membres de leur peuple qui furent massacrés par les Visages Pâles 83 ans auparavant. Depuis toujours, ces derniers sont avides de plus de pouvoir, plus de terres, plus de cruauté aussi. Ils n’ont jamais pu s’entendre, ceux qui sont venus d’Europe et eux, les Sioux qui sont nés ici, sur ces terres sacrées depuis des centaines d’années.
Galvanisé par la force de ses ancêtres Sitting Bull ou Crazy Horse, Russel Means ne compte pas renoncer. Pas avant d’avoir fait plier ce gouvernement qui se contrefiche de ce qu’ils sont et de ce qu’ils vivent. Il lance sur le petit village en contrebas de la colline son armée de quads et de pick-ups. Tous les chauffeurs sont armés. C’est la guerre dans le Dakota du Sud. Ils s'emparent rapidement des lieux et prennent onze otages, mais se retrouvent encerclés en quelques par 2000 agents du FBI, armés de mitrailleuses et de véhicules blindés.
Sur cette terre qui a déjà connu des événements terribles, les Lakotas s'apprêtent à revivre une tragédie. Pourquoi l'AIM a-t-elle voulu reprendre cette portion de terre sacrée ? Ces natifs ont-ils survécu ? Découvrez cette histoire dans L'Heure H.