"La beauté de cette course, c'est il y a beaucoup de coureurs qui sont capables de la gagner. C’est beau de voir un gars comme Tadej Pogacar prendre le départ, j’aime quand un grimpeur comme lui participe aussi à une course d’un jour. Sa présence va peut-être un peu changer les choses. Pour lui, ce sera important d’avoir un très long final avec une grande vitesse. J’espère qu’il va essayer quelque chose. C’est peut-être aussi un avantage pour moi. J’ai vu des images de Tirreno, c’était difficile de suivre sa roue", a poursuivi le Belge au sujet de son homologue slovène.
Et d'ajouter, à propos d'une autre pointure du peloton, Mathieu Van der Poel : "Quand je vois les monuments du cyclisme, Milan-Sanremo est peut-être le seul où il est possible d’arriver sans avoir participé à des courses avant. Les trente dernières minutes sont très intenses, mais c’est plutôt facile avant. Il ne serait pas là s’il n’était pas en forme."
"Je suis ici avec une course très forte. C’est la première fois que je participe à Milan - Sanremo avec une équipe aussi forte. C’est une grande motivation, c’est très bon pour le moral. C’est un avantage, on est capable de faire la course, de la contrôler et d’essayer de durcir dans le final face aux autres équipes. J'ai aidé Primoz Roglic sur Paris-Nice, c’est à son tour de faire quelque chose pour moi (sourire). C’est un des coureurs les plus forts au monde, je suis sûr qu’il sera présent dans le final. Avoir Roglic et Christophe Laporte dans la dernière ascension, le Poggio, c’est un grand avantage. Peu d’équipes sont dans cette situation", a conclu van Aert à notre micro.