Yves Van Laethem : "le variant Omicron touche également la Belgique mais il est très rare pour l’instant"

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Par Nesrine Jebali

Alors que l’on annonce des mesures très dures demandées par les experts au Comité de Concertation, la plupart des indicateurs de l’épidémie de coronavirus en Belgique semblent enfin aller dans le bon sens. Le pic de contamination a d’ailleurs été atteint le lundi 22 novembre (avec 22.574 cas) affirme Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral Covid-19 lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Quant au pic d’hospitalisation aux soins intensifs, toujours d’après le porte-parole interfédéral, il devrait être atteint la semaine prochaine. En effet, il y a toujours une nette augmentation des soins intensifs et cette augmentation devrait se poursuivre encore plusieurs jours. "Nous attendons de 850 à 1 000 patients là-bas la semaine prochaine. Il n’est pas clair si nous pouvons nous attendre à une baisse rapide après cela, ou si le chiffre restera à ce niveau élevé", a déclaré Yves Van Laethem.

Et quid des variants ?

Même si le variant Delta représente actuellement 99,6% des cas de coronavirus en Belgique. Le 0,4% restant proviennent des autres types de variants : Alpha, Bêta et Gamma.

Actuellement, le variant Omicron est actuellement très rare dans notre pays, mais il est évident, selon Yves Van Laethem, qu’il remplacera à terme le variant Delta. "Les variants vont et viennent, on s’attend donc à ce que le variant Delta soit remplacé par le variant Omicron. C’est virologiquement normal", déclare-t-il.

Yves Van Laethem à propos des variants

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Quatre cas du nouveau variant identifiés en Belgique

Dans notre pays, quatre cas du variant Omicron ont été identifiés. Il s’agit de deux groupes distincts de personnes provenant d’Egypte et d’Afrique du Sud. Dix autres personnes sont susceptibles également d’être porteuse de cette nouvelle souche.

"On s’attend à ce qu’il y ait plus d’infections du variant Omicron dans les prochaines semaines", affirme Yves Van Laethem.

" L’apparition de ce nouveau variant ne signifie pas que le vaccin a perdu son efficacité"

Yves Van Laethem rappelle qu’aujourd’hui, nous connaissons peu de choses sur ce variant. "Je tiens à souligner que l’on en sait encore peu à ce sujet. Pour savoir s’il est plus contagieux ou si les vaccins actuels offrent une protection suffisante. Cela prend des mois d’études".

Pour pouvoir répondre aux questions, des études ont été mises en place dans plusieurs pays pour évaluer la reconnaissance du variant par des anticorps et l’efficacité du vaccin.

"L’apparition de ce nouveau variant ne signifie pas que le vaccin a perdu son efficacité. Certains variants de coronavirus peuvent s’échapper partiellement des anticorps, mais pas des cellules T, ont déjà montré des recherches", rappelle le porte-parole interfédéral lors de la conférence de presse de ce vendredi.

Toujours d’après Yves Van Laethem, d’autres variants risquent d’apparaitre dans les prochains mois tant qu’on n’aura pas atteint un seuil de vaccination dans l’entièreté du monde.

Afin d’endiguer cette épidémie du coronavirus, Yves Van Laethem rappelle que la distanciation sociale, le port du masque, le lavage des mains et la ventilation restent des moyens de défense efficaces.

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