C’est pourquoi Nintendo a décidé de contre-attaquer, en lançant une série de requêtes DMCA (Digital Millennium Copyright Act, qui protège le droit d’auteur en ligne) afin de supprimer plusieurs émulateurs hébergés sur la plateforme GitHub. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment Lockpick, et d’autres logiciels qui permettent aux propriétaires de Switch de saisir les clés de leur propre console afin de jouer sur PC.
La demande de retrait de Nintendo indique que la Switch contient de "multiples mesures de protection technologiques" qui permettent de lire uniquement des "fichiers de jeux vidéo Nintendo légitimes". Et que les émulateurs en ligne permettent d’accéder à "des versions pirates des logiciels de jeux Nintendo protégés par le droit d'auteur."
À l’heure actuelle Lockpick est toujours en ligne, mais d’autres émulateurs comme Skyline, disponible sur Android, a été abandonné par ses développeurs, qui ne veulent pas affronter juridiquement Nintendo. L’avenir nous dira si Nintendo aura réussi à intimider les responsables de ces émulateurs, et si la fuite de Tears of the Kingdom aura un impact sur les ventes.