Les participants (un peu moins de 600 ce matin) s’échangent les infos sur les entrées sur Bruxelles : voitures, mobile-homes, quelques camions. Ils savent qu’ils sont écoutés par des médias sous pseudo ou la police. Le groupe est ouvert. "Hé, bonjour les bleus", "Bonjour la policeeee !"
Ils s’inquiètent du sort des véhicules bloqués par la police sur le parking C du Heysel. "On vous avait pourtant bien dit que c’était un piège !" Un autre conseille aux voitures bloquées sur le parking de Houdeng d’essayer d’utiliser la sortie arrière, de faire demi-tour.
"Nous, on bloque avenue Louise, hein, c’est parti !". "On est Français, on est passés par Uccle, je suis pas sûre comment ça se dit, est-ce que quelqu’un peut nous dire par où on pourrait passer ?"
Manque d'organisation
Un groupe très motivé, stimulé, mais assez désorganisé et parfois tendu. Les insultes volent, la tension monte à propos de trolls qui infiltrent le réseau, écoutent, voire diffusent le direct sur Facebook. Le site parodique Nordpresse et son fondateur Vincent Flibustier en prennent pour leur compte. Ils l’éjectent des conversations.
Des modérateurs appellent à rester polis, à garder le canal pour les informations essentielles. Voix françaises, voix belges s’entremêlent, avec les accents prononçant de Ruïsbroek à Ruiiisbrouk.