Nous avons pu interroger Kawamel, le coach de ZennIT, quelques jours avant ces fameux matchs de promotion.
Ça implique quoi de jouer à League of Legends et de viser les Elite Series en Belgique ?
Kawamel : Chez nous on est facilement sur 3 à 4 soirées minimum de jeu d’équipe, des sessions de 3 à 4 heures, et en plus de ça on demande aux joueurs d’avoir une implication personnelle dans le jeu, histoire d’avoir aussi un entraînement singulier et que le joueur soit toujours dans la meilleure forme possible. Là on est sur du trois heures par jour en moyenne, même si les joueurs le font d’eux-mêmes parce que ce sont des passionnés et ils aiment le jeu.
On n’est pas des professionnels non plus, et on a encore pas mal d’étudiants donc ça dépend beaucoup des occupations de chacun.
Et justement, comment s’en sortent les étudiants ? Est-ce que les universités font des aménagements particuliers ?
K : Je sais que certaines universités sont plus impliquées que d’autres dans des projets Esportifs, je pense à l’université à Mons, l’Agem et l’ULB par exemple mais il y en a d’autres. Mais ça reste encore assez limité : les établissements ont un club, une équipe mais ça s’arrête là, pas d’aménagement d’horaire, de programme particulier ou de contrepartie particulière de la part de ces universités.
Et du coup en Belgique, on en est où côté Esport ?
Ça se développe ! D’année en année, et heureusement, mais c’est clair qu’on est toujours un petit peu à la traîne par rapport à nos voisins… Après, on est un petit peu coincé entre l’Allemagne et la France qui sont pionnières. Mais oui, ça s’améliore d’année en année. Là par exemple les Elite Series sont arrivées l’année passée, donc c’est quelque chose d’assez récent, et clairement chaque année il y a une amélioration en termes de cadre, de professionnalisme.
Je pense que la discipline prend de plus en plus d’ampleur et d’intérêt donc on a des bons espoirs pour le futur.
À surveiller donc !